Toute construction ou modification d'un bâtiment, tout aménagement de terrain doit faire l'objet d'une autorisation administrative : permis de construire (PC), déclaration préalable de travaux, permis d'aménager, permis de démolir... Bien connaître les règles d’urbanisme s’appliquant au projet est très important : cela conditionne sa faisabilité même et permet de planifier l’opération en étant le plus réaliste possible. Il convient en effet de prendre en compte les délais d'instruction des autorisations administratives et les périodes de consultation pour avis de l'Architecte des Bâtiments de France, de la commission de sécurité, etc.). Bien connaître les procédures permet aussi d’éviter les obstacles (le plus connu : remise de dossiers incomplets).
La première étape consiste à rechercher les exigences s’appliquant localement. Commencer par le niveau intercommunal en consultant les documents de planification stratégiques qui intégrent les impératifs du développement durable : le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT). A l'échelle communale, consulter le Plan Local d'Urbanisme (PLU), document qui détermine les zones constructibles et le règlement spécifique à chaque zone.
Les règles à connaître sont :
Ces informations peuvent être obtenues en Mairie, auprès du service en charge de l'urbanisme.
Il est vivement conseillé de demander un Certificat d'Urbanisme (CU) sur le terrain concerné par le projet, acte administratif qui fait état des dispositions d'urbanisme applicables sur ce terrain. Il précise également - si la demande en est faite - les taxes d'urbanisme auxquelles est soumis le terrain (calculées à partir de la Surface Hors Œuvre Nette multipliée par une valeur au m² fixée par décret). Si une note décrivant le projet envisagé est jointe à la demande, une réponse est apportée sur les conditions règlementaires de réalisation du projet.
Ensuite, les autorisations administratives sont aujourd'hui simplifiées :
Les démarches relatives à ces autorisations sont à effectuer auprès de la Mairie.
La loi du 11 février 2005 se base sur le principe selon lequel « toute personne handicapée a droit à la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale, qui lui garantit, en vertu de cette obligation, l’accès aux droits fondamentaux reconnus de tous les citoyens ainsi que le plein exercice de sa citoyenneté ». Il en résulte que la personne handicapée doit trouver toute sa place à l’école, accéder au savoir, occuper un emploi, évoluer professionnellement, participer aux activités culturelles et de loisirs… Pour y parvenir, la nouvelle politique du handicap met notamment en place un dispositif collectif, à travers les mesures qui conduisent à l’accessibilité de toutes les composantes de l’environnement. La nouvelle loi instaure l’accessibilité de la chaîne du déplacement définie comme étant le cadre bâti, la voirie, les aménagements des espaces publics, les systèmes de transport et leur intermodalité ainsi que les nouvelles technologies.
Dans le cadre du dispositif départemental d’aide à l’hébergement touristique durable, un accompagnement spécifique par l’Association des Paralysés de France est prévu. N’hésitez pas à les contacter le plus en amont possible d’un projet touristique afin de bien prendre en compte l’accessibilité de tous dès la phase de conception du projet.
La réforme du classement des hébergements touristiques introduite par la loi du 22 juillet 2009 concerne les hôtels, les campings, les parcs résidentiels de loisirs, les résidences de tourisme, les villages de vacances, les meublés de tourisme et les villages résidentiels de tourisme. Ces nouvelles normes orientées client doivent contribuer à l'amélioration de la qualité des équipements mais aussi des services pour l’ensemble des modes d’hébergement concernés grâce à un modèle plus exigeant. Elles établissent désormais de nouvelles exigences de qualité de service, contrôlées tous les 5 ans par un cabinet de contrôle accrédité par le Cofrac.
Les systèmes de classement ou "étoiles" de chaque mode d’hébergement sont désormais harmonisés tandis que les critères qui avaient pour certains d’entre eux près de 30 ans ont été modernisés. Désormais, quel que soit l’hébergement, les règles d’obtention du classement sont identiques et les critères du référentiel sont organisés selon le même mode de fonctionnement en trois chapitres :
Un dispositif règlementaire spécifique a été mis en place pour améliorer la performance énergétique des bâtiments. C’est ce que l’on appelle la « Règlementation Thermique ». Le cadre règlementaire est différent selon qu’il s’agit de créer des bâtiments neufs ou de réhabiliter ou modifier des bâtiments existants.
Fruit du Grenelle Environnement, la Règlementation Thermique 2012 s’applique à tous les bâtiments depuis le 1er janvier 2013. Afin d’être conforme à la " RT 2012 ", un bâtiment neuf doit respecter 3 exigences globales :
La réglementation thermique des bâtiments existants s'applique aux bâtiments résidentiels et tertiaires existants dès lors que des travaux de rénovation sont prévus par le maître d'ouvrage. Les mesures réglementaires sont différentes selon l'importance des travaux :
Dates d'entrée en application : 1er avril 2008 et 1er novembre 2007
Guide juridique et fiscal du tourisme rural 2010-2011 (Ed. Ipso Facto)
Conseil pour l'accessibilité de votre structure :
ATOUTS ACCESS
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