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Parmi les sources récurrentes d’insatisfaction des clientèles touristiques figurent le bruit ou des nuisances telles que les mauvaises odeurs (proximité d’une chambre avec la tour d’extraction d’air de cuisine par exemple). Ces problèmes sont cités en complément des défaillances de service ou de confort. Or un hébergement touristique doit offrir un cadre de vie agréable à sa clientèle, et c’est aussi sur les détails que cela se joue. L’enjeu est bien celui de la pérennité de l’établissement qui est intimement liée à la satisfaction des hôtes.

Au stade des esquisses, lorsque l’on organise les lieux en fonction du site et des besoins, il est impératif de prendre en compte et d’anticiper les trois sources de nuisances auxquelles sont exposées les clientèles.

Se positionner par rapport aux nuisances externes

Les chambres seront par exemple positionnées à l’opposé d’une voie de circulation bruyante, protégées par une pièce tampon où la sensibilité au bruit est moins forte. Si la nuisance sonore ne peut être contournée par une implantation judicieuse, des solutions techniques devront être recherchées (elles apparaîtront alors dans le descriptif technique final du projet). Ces solutions pourront affecter le plan d’aménagement extérieur, par exemple lorsqu’il est nécessaire de créer un écran sonore tel qu’un talus en bord de route pour un camping. Côté ventilation, les prises d'air "neuf" devront tenir compte du niveau sonore à l'extérieur : la conception du système devra être adaptée en conséquence afin de ne pas transmettre les bruits extérieurs vers les pièces de vie.

Anticiper les nuisances générées par l’établissement lui-même

Les équipements extérieurs bruyants sont nombreux dans une structure touristique : tourelles d’extraction d’air des cuisines, compresseurs de chambres froides, cris d’enfants autour d’une piscine… Les zones calmes seront donc positionnées loin de ces sources de bruits ou protégées par des zones tampon. De même, un système d’assainissement des eaux usées sera également éloigné au maximum des zones ouvertes à la clientèle, surtout si la dérive de fonctionnement du système peut générer des mauvaises odeurs.

Anticiper les nuisances perçues à l’intérieur des bâtiments

Ne pas oublier que des équipements sont bruyants (chaudière, ascenseurs, ventilo-convecteurs…) et que des zones spécifiques génèrent du bruit vers d’autres zones où le calme est nécessaire (couloir vers les chambres, zone de livraison ou de dépôt des déchets vers les chambres ou les emplacements s’ils sont proches, etc.). L'un des points sensibles est notamment le système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) : un très faible niveau sonore dans les pièce de vie doit être exigé auprès du concepteur de l'installation.

Consulter également l'article Gérer le bruit

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