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Réduire les besoins de chauffage
ou de rafraichissement par une bonne isolation

Guide de l'hébergement touristique durable - Conseil Général du Nord

Réduire les besoins de chauffage ou de rafraichissement par une bonne isolation



architectes et maîtres d'oeuvre bureaux d'études entreprises

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L’isolation thermique du bâtiment joue le rôle d’une barrière sur le chemin de la chaleur qui a tendance à fuir vers l’extérieur en hiver et à pénétrer à l’intérieur en été. Les besoins énergétiques seront d’autant plus réduits que l’isolation aura été soigneusement conçue et mise en œuvre.

Les points clé de l’isolation

En hiver, la chaleur s’échappe principalement par : 

  • Les déperditions de surface (à travers les parois opaques ou vitrées)
  • Les déperditions par les ponts thermiques (zones de passage de la chaleur en certains points du bâtiment)
  • Les déperditions par renouvellement d’air (par la ventilation nécessaire pour la salubrité, par les défauts d’étanchéité du bâtiment)

 

 

Déperditions de chaleur Déperditions de chaleur  
Déperditions de chaleur
Déperditions de chaleur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La création d’un bâtiment économe au chapitre de l’isolation thermique s’appuie donc sur trois grands principes :

  • La performance des parois (opaques ou vitrées)
  • L’étanchéité et la maîtrise de la ventilation (voire la récupération de chaleur grâce à la ventilation double flux)
  • La lutte contre les ponts thermiques.

La réponse à la question comment « bien » isoler ou comment trouver « la » bonne solution d’isolation n’est ni simple ni unique. L’isolation est un sujet complexe et technique qui prend en compte de multiples paramètres, d’autant que les techniques sont nombreuses selon les procédés constructifs choisis. En effet, les matériaux d’isolation rapportés se présentent sous des formes très variées : en vrac, panneaux, rouleaux… Leur nature est également très diversifiée : synthétiques, minéraux, végétaux, d’origine animale … Les techniques de mise en œuvre varient selon les parois à isoler : les planchers (sur terre-plein ou locaux non chauffés), les murs (à isolation répartie, à isolation médiane, isolés par l’intérieur, isolés par l’extérieur), les toitures isolées dans les rampants (par-dessus/par-dessous), les toitures froides (isolation des combles), les toitures terrasses…

 

Dans ce domaine, il est donc particulièrement recommandé de prendre conseil auprès d’un spécialiste, par exemple un thermicien du bâtiment pour les projets d’envergure significative.

 

Les vitrages

vitrage.jpg vitrage.jpg   Les fabricants de verre ont mis au point des vitres dites à faible émissivité qui, grâce à une couche invisible d’oxydes métalliques déposée sur la surface du verre, rend celui-ci beaucoup plus résistant aux déperditions thermiques. Cette fine pellicule est située sur la vitre intérieure du double vitrage, du côté de la lame d’air. Elle a pour effet de renvoyer vers l’intérieur la majeure partie du flux thermique qui tente de sortir. Le coefficient de transmission thermique (appelé coefficient U) d’un vitrage à isolation thermique renforcée est plus de deux fois moins inférieur à celui d’un double vitrage traditionnel.

 

Définition : Le coefficient de transmission thermique d'une paroi est noté ''U'' (ou anciennement ''k'') et caractérise la quantité de chaleur traversant une paroi en régime permanent, par unité de temps, par unité de surface et par unité de différence de température entre les ambiances situées de part et d'autre de ladite paroi. Le coefficient de transmission thermique, qui s'exprime en W/m²K, est l'inverse de la résistance thermique totale (RT) de la paroi. Plus sa valeur est faible et plus la construction sera isolée.

 

 

Lutter contre les ponts thermiques

Un pont thermique est une discontinuité dans l'isolation du bâtiment qui peut représenter jusqu'à 40% des déperditions thermiques (la chaleur "fuit" plus facilement à travers les ponts thermiques). Ces points de la construction où la résistance thermique est moindre sont dus à une mauvaise appréciation des solutions techniques dès la conception de l'ouvrage ou à une mise en oeuvre défectueuse, voire à des malfaçons. Leur localisation dans l'enveloppe du bâtiment est assez difficile en fonction du système constructif et du type d'isolation, seule une thermographie par caméra infrarouge est efficace pour les détecter.

C'est au point de rencontre de différents corps d'état (maçonnerie, menuiserie, plomberie, carrelage, ...) ou à l'assemblage de différents matériaux que le risque de discontinuité dans le « manteau thermique » est le plus important. Les ponts thermiques sont souvent localisés au niveau des liaisons entre les planchers et les murs ou les menuiseries de fenêtres.  L'effet néfaste du non traitement des ponts thermiques est le risque d'apparition de condensation superficielle du coté intérieur. 


Dans les bâtiments existants une isolation par l'extérieur couvrant l'ensemble de l'ouvrage est souvent la solution la plus sûre dans la lutte contre les ponts thermiques. Des fenêtres de conception spéciale apportent aussi des solutions satisfaisantes (consulter les fabricants).

Ne pas oublier la conception bioclimatique

Pour mémoire, l'utilisation des principes de l'architecture bioclimatique permet également de réduire les besoins de chauffage par une optimisation des apports solaires.

Voir l'article sur l'architecture bioclimatique
Voir aussi l'article sur l'emploi des énergies renouvelables

 





Sites Internet

Fédération des chambres syndicales de l'industrie de verre (http://www.fedeverre.fr/) Définition ponts thermiques (Wikipedia) (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_thermique) Union des Fabricants de Menuiseries Extérieures (http://www.ufme.fr) Ademe > Bâtiment (http://www.ademe.fr)

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A lire

L'isolation écologique, conception, matériaux, mise en œuvre. Jean-Pierre Oliva. Editions Terre Vivante.