Les sols ont-ils pu être pollués par des activités antérieures ?
Il s’agit d’abord de retracer l’historique du site pour repérer d’éventuels « vestiges » générateurs de pollutions des sols. La Mairie peut être le premier point de contact pour démarrer les recherches.
Le site est-il exposé à des risques géologiques ?
Les risques géologiques couvrent les mouvements de terrain, les phénomènes de retrait-gonflement des argiles sensibles à la sécheresse, les effondrements liés aux carrières souterraines et aux mines abandonnées, le risque de tremblements de terre.
Quelle est la topographie du site ?
Une bonne connaissance des formes du terrain est utile en phase de conception des bâtiments et des aménagements si l’on veut ensuite minimiser l’impact de la construction (mouvements de terre, perturbation des écoulements naturels, d’eau de pluie notamment). D’autant que bien souvent il est possible de tirer profit des atouts du site pour la performance environnementale (par exemple : bâtiments semi-enterrés pour le confort d’été et l’isolation thermique en hiver). La finalité n’est pas toujours de dresser une carte détaillée telle que le ferait un géomètre, mais de dresser un petit croquis explicite de la forme du terrain.
Quelle est la nature du sol ?
La connaissance du type de sol, de sa granulométrie et de son pH est fondamentale pour aborder ensuite l’aménagement extérieur, notamment les éventuelles plantations. Certaines plantes peuvent servir de bio-indicateurs et fournir de précieuses informations quant à la qualité du sol.
Construire durable, c’est notamment tenir compte du climat local pour s’en protéger ou l’exploiter judicieusement. Le zonage thermique des différents espaces du ou des bâtiments s’appuiera sur l’étude des données climatiques (ensoleillement, vents, pluies…) pour déterminer ensuite les orientations, les types d’implantations, la disposition des locaux et la forme de l’enveloppe du bâtiment. L’objectif est d’optimiser le confort thermique au moindre coût énergétique grâce aux outils architecturaux et techniques de l’approche bioclimatique.
Existe-t-il des sources de bruit à l’extérieur de la propriété susceptibles de toucher les occupants des bâtiments et du site ?
Quels sont les ressources et les risques liés à l’eau ? Quels sont les milieux naturels aquatiques proches à préserver ? Comment le site fonctionne-t-il par rapport au cycle naturel de l’eau ?
Pour ce qui concerne plus particulièrement les risques d'inondations, un atlas des crues (cartographie des zones inondables) est consultable auprès de la Direction Régionale de l'Environnement. La prise en compte de ce risque d'inondation est également inscrit dans le document d'urbanisme communal comme le PLU (Plan Local d'Urbanisme) ou le SCOT (schéma de cohérence territoriale à l'échelle intercommunale), tous deux consultables en Mairie. L'annexe "Plan de Prévention des Risques d'Inondations (PPRI)" comprend notamment une carte qui identifie et visualise les zones de danger et de précaution ainsi qu'un règlement applicable dans chaque zone.
Existe-t-il des sources de pollutions atmosphériques proches ? Les vents dominants surexposent-ils le site à des pollutions atmosphériques ?
Quelles sont les espèces présentes ? Certaines sont-elles protégées ou sensibles ? Quels sont les habitats naturels présents ? Par exemple : prairies, boisements naturels, espaces verts de type pelouses, haies fleuries, arbres d'ornement...
Existe-t-il des espaces naturels sensibles à proximité de la propriété ? La propriété entre-t-elle ou se situe-t-elle à proximité d’une zone bénéficiant d’un statut de protection ?
Le diagnostic écologique de la propriété peut être effectué par un naturaliste ou un écologue. Bien souvent, les associations de protection de la nature peuvent réaliser ce type de prestation. Sur le territoire des Parcs naturels régionaux de l'Avesnois ou de Scarpe Escaut, les techniciens du parc et les sites Internet constituent également de bonnes sources d'informations sur les milieux naturels. Bien entendu, le CAUE peut aussi être consulté.
Quelles sont les caractéristiques des bâtiments aux alentours : style, morphologie, dimensions ? Quels sont les grands traits d’architecture et d’aménagement qui marquent l’identité du lieu ou du territoire ? Quels sont les grands traits du paysage à préserver (formes de terrain, végétation…) ?
Consulter par exemple les techniciens des Parcs naturels régionaux de l'Avesnois et de Scarpe-Escaut ou le CAUE.
Quels sont les axes de déplacement et points d’accès vers la propriété : à pied, en vélo, en voiture, en transports en commun ? Où se situeront les besoins de connexion si l’on veut privilégier les modes de transports plus doux pour l’environnement et le cadre de vie ? Repérer les chemins existants, qu’ils soient aménagés et/ou spontanés.
Les Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT) sont élaborés par les collectivités locales et leurs données concernant le diagnostic de territoire sont souvent consultables en ligne . Elles permettront d'alimenter la démarche d'état des lieux ici présentée. Les techniciens et les sites Internet des Parcs naturels régionaux de l'Avesnois et de Scarpe-Escaut donnent aussi des informations utiles sur les circuits de randonnées et les parcours de balades.
Les informations collectées serviront à adapter diverses facettes du projet. Elles sont exploitées tout au long de la démarche de conception et de réalisation du projet, notamment pour les sujets suivants :